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 Personnage Trosty

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Trosty

Trosty


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MessageSujet: Personnage Trosty   Personnage Trosty Icon_minitimeVen 13 Juil - 17:44

Chapitre 1 : Méandres du passé

Nous pourrions nous attarder sur l’histoire de tout un peuple, d’une nation entière, ou encore d’une des grandes figures existante. Cependant, aujourd’hui, l’histoire s’attarde sur un jeune être, un être inconscient de ce qu’il deviendra, inconscient du rôle qu’il pourrait jouer dans un conflit d’une éternité, un être qui ne sait même pas ce qu’il est. Attardons-nous un peu sur son passé pour mieux comprendre son présent :

Le jeune Trosty était un élyséen comme on pouvait en croiser partout. Il vivait auprès de ses parents dans Sanctum, la capitale qui, le sien compris, abritait de nombreux foyers. Comme tout enfant de son âge, il rêvait de prendre par à une aventure, semblable à celle que l’on compte souvent : Allez combattre l’ennemi Asmodien, Balaur, obtenir gloire et richesse et tout ce genre de choses qui le faisait rêver… Son père était lui-même un gladiateur, cependant, Trosty ne l’avait jamais apprécié. Il s’agissait d’un rustre qui passait son temps à boire sans se préoccuper le moins du monde de lui. Quand à sa mère… Trosty ne l’avait jamais connue. Il soupçonnait seulement qu’elle ait des cheveux argentés comme les siens. Il n’était qu’une chose qu’il lui avait été permis de savoir à son propos, elle était une sorcière d’une puissance incommensurable. Pourtant, Trosty n’avait jamais désiré la rencontrer, après tout, un père indigne lui suffisait déjà bien assez, et il ne désirait pas faire face à une désillusion qui augmenterait son malaise. Il continuait donc de rêver à sa future vie, mais également à la légion dans laquelle il pourrait rentrer. Après tout, depuis qu’il pouvait avoir l’âge de se documenter, il avait toujours cherché à user de la magie de soin, ayant pourtant des aptitudes innées à user de sorts offensifs, sans doute hérités de sa mère. Trosty n’avait jamais été d’une forte constitution. Il avait cependant de grande faculté intellectuelle.
En dépit de tout cela, son destin bascula une première fois :

Le père de Trosty, se rendant compte du potentiel de son fils, décida soudainement de lui faire suivre sa voie : celle du gladiateur. Dés lors, Trosty ne put rien apprendre de plus concernant les sorts de soin, il passa son temps à se renforcer physiquement. Cela lui valu une certaine haine envers son père, mais ce ne fut que de courte durée. Finalement, cette haine laissa place à de la résignation. C’est ainsi que Trosty suivi un entraînement plus physique et commença à se renforcer. Au fur et à mesure qu’il continuait de progresser, son père, ne lui montrant pas plus d’affection qu’auparavant, s’arrêta progressivement d’aller à la taverne.

Son destin bascula alors une seconde fois.
Dans le cadre de son entrainement, le père de Trosty décida d’emmener celui-ci à Eltnen, une zone très dangereuse pour quelqu’un d’aussi faible, mais aussi une zone dans lequel l’adrénaline du combat était sans doute bien plus élevée que nulle part ailleurs. Notre histoire commence au moment ou Trosty et son père posèrent le pied sur la forteresse d’Eltnen.

Chapitre 2 : Entraînement


Trosty regarda le dos de son père comme il l’avait toujours fait. Ce dos était immense et, bien que rassurant, semblait hors de porté. L’homme avait les cheveux bruns et portait une armure extrêmement lourde de couleur argenté. Le visage dur, il ne regardait son fils que lorsque ce dernier était dans une difficulté quelconque. Ces mains, assez grande pour empoigner une guisarme qui faisait deux fois la taille de Trosty, restaient serré et ne semblait pas vouloir bouger. Autour d’eux, de nombreux Daevas arborait fièrement des capes de toutes les couleurs de tous les sigles, de toutes les formes, mais ce n’était pas le cas de l’homme à la forte carrure qui n’avait jamais voulu se lier à une légion. Trosty n’en avait jamais su la raison mais cela ne l’intéressait pas. L’homme lui fit signe et souffla :
-« On y va. »
Il fit quelques pas, sortis de la forteresse son fils plus timide à sa suite. Cette simple sorti était assez étrange, tandis que l’homme de grande corpulence passait sans se soucier des personnes qu’il pouvait bousculer, le petit garçon derrière lui faisait son possible pour éviter tout ce qu’il pouvait.
Arrivés au transporteur, l’homme indiqua :
-« Nous nous rendons à la garnison du rameau d’or. »
À ces mots, il jeta les pièces nécessaire à la figure du transporteur qu’il ne connaissait pas le moins du monde, et s’envola avec l’oiseau, tandis que Trosty l’aidait à ramasser les pièces éparpillés. Après un remerciement de la part de cette personne qu’il venait d’aider, Trosty s’envola à son tour. Il n’avait jamais volé auparavant, le vent lui fouettait doucement le visage, son horizon s’élargissait. Il se sentit dans son élément, l’endroit où il aurait toujours du être. Lorsqu’il posa le pied au sol, il regarda autour de lui. La première chose qui retint son attention était la chaleur ambiante qui lui donnait du mal à respirer. Il se sentait aussi brûler dans le fin tissu qui lui servait de vêtement et imagina ce que son père devait endurer. Autour de lui, plusieurs tentes était installé à intervalle régulier et abritait quelques Élyséens des rayons du soleil. En se retournant, Trosty pu se rendre compte qu’il se trouvait proche de ce qui lui semblait être une falaise, il fixa ce qui se passait en contrebas et pu discerner quelques monstres qui était bien plus grand que lui. Un frisson lui parcouru l’échine.
-« Que fais-tu, viens par ici ! »
Trosty releva la tête et vis son père lui faire un signe sec de la tête dans sa direction sans prendre la peine de décroiser ses bras.
-« J’arrive ! »
Trosty se hâta de retrouver son père mais en arrivant à sa hauteur, il remarqua qu’il n’était pas seul.
-« Alors c’est lui ? »
Demanda un homme blond recouvert de tissu, sans doute un spiritualiste. Il avait le visage mince et la mâchoire carré, des sourcils fins un et nez pointu. Il portait une sorte de couronne en guise de coiffe.
-« On ne peut pas dire qu’il te ressemble ! »
Cette fois c’était une femme recouverte de cuir qui laissait voir sa peau blanche par endroit, elle avait les cheveux bleus foncé et un regard perçant. Son visage était moins mince que celui de son camarade mais également moins sévère que les deux hommes.
-« Oui enfin peu importe ! Hâtons-nous ! »
-« De quoi parlez-vous ? »
Trosty était dans une complète incompréhension, son père ne lui avait rien précisé sur ce qu’ils allaient faire par la suite.
-« Nous allons te faire faire un entraînement en temps réel, je pense qu’il est temps et que tu ne te forgera jamais mieux que par l’expérience. »
-« Tout de même, gladiateur ? Quel drôle d’idée, son physique est plus proche de celui d’un mage… »
-« Tu ne le connais pas Tierra. »
La femme eu un haussement d’épaules.
-« C’est ton fils, pas le mien Jucléas. »
L’homme tourna le dos et commença à descendre la colline.
-« Toujours aussi sensible que d’habitude. » Lança Tierra en lui jetant un regard en biais.
Trosty, sentant l’attention des deux daevas se tourner vers lui, se précipita à la suite de son père.
-« Ouaip, c’est bien ce que je disais il ne se ressemble vraiment pas, n’est-ce pas Fried ? »
En guise d’approbation, le spiritualiste hocha la tête, puis ils se mirent à suivre l’homme et l’enfant. Ils parcoururent une certaine distance dans le désert qui leur faisait face. La chaleur ne faisait que monter, et, à chaque pas, Trosty avait les jambes qui devenaient de plus en plus douloureuse. En effet, il s’enfonçait dans le sable et devait faire un bel effort pour les soulever. Son père s’enfonçait bien plus, mais cela ne semblait guère l’affecter. Tierra derrière ne semblait pas du tout s’enfoncer et au contraire marchait sur le sable avec la même aisance que sur terre. Seul Fried derrière avait l’air un peu essoufflé de l’effort fourni. Ils continuèrent leur chemin en direction de deux falaises qui laissait un passage entre les roches. Là, Jucléas fit halte.
-« Là. »
Trosty regarda plus loin en plissant les yeux à cause de la sueur qui coulait et de la chaleur ambiante. Il vit en effet une créature à quatre pattes qui semblait porter une carapace. Son père se tourna vers lui et lui lança une épée.
-« Va l’affronter. »
-« Quoi ? Mais… »
-« Va ! »
La puissante voix de son père lui donna un frisson. Il fit un pas après l’autre, des pas très lent. Il voulait partir dans la direction opposée, plus il mettrait de temps à arriver à sa cible, mieux ce serait. Mais il se rapprochait et ne pouvait faire marche arrière, là où son père l’attendait. Que pouvait faire un simple enfant contre une créature sauvage qui, malgré sa petite taille, avait la puissance de déraciner un arbre en un choc ? Normalement rien. Mais il était déjà trop tard et Trosty était arrivé à sa hauteur. L’animal semblait occupé à autre chose. Trosty se dit qu’il était possible de profiter de l’effet de surprise. Il approcha lentement derrière lui, serra son épée de ses deux mains, et d’un coup sec, l’abattît sur son ennemi.
« Clong ! »
Hélas, il manqua la tête et toucha la carapace. La créature n’attendit pas avant de se retourner d’un bond. Trosty fit trois pas en arrière, plus question de profiter de l’effet de surprise, plus question de fuir, s’il tournait le dos, c’était fini. Il fit face, la créature chargea. Trosty fit un bond de côté et réussi de peu à éviter la charge. Il profita de cette occasion pour asséner un coup d’épée dans la queue du monstre. Celui-ci laissa échapper un petit cri de douleur mais semblait ne pas en avoir fini. Il se retourna à nouveau et cracha un liquide étrange, Trosty évita la majeure partie en se baissant, par reflexe, mais quelque gouttes vinrent se poser sur lui. De la fumée s’échappa du tissu qui le recouvrait et Trosty ressenti une cuisante douleur au bras droit. De l’acide. Il ne devait surtout pas se concentrer sur la douleur, il devait à tout prix faire attention au monstre qui revenait à la charge. Il inversa son geste précédent et asséna un coup d’épée à la tête de l’animal avant d’esquiver… Du moins c’est ce qu’il pensait, pourtant une douleur aigue lui parcouru la cheville et il fit un salto avant de s’écrouler douloureusement sur le sol en perdant son épée. Il se releva d’un geste mais la vive douleur à sa cheville le fit retomber en position assise face au monstre enragé. L’animal gratta le sol, et, au moment où Trosty pensait qu’il était fini, un sifflement aigue frôla l’oreille de celui-ci et une flèche alla se figer dans la tête du monstre. Il s’écroula en s’enfonçant dans le sable et en faisant s’élever un nuage de poussière. Trosty, encore tremblant et tétanisé, ne tourna pas la tête en direction de sa sauveuse et se contenta de fixer la créature étendue au sol.
-« Et bien, tu t’en es mieux sorti que ce que je pensais. À la base, je comptais envoyer une flèche après trois secondes. »
Fried s’avança vers Trosty et lui fournit une potion.
-« Pour ta cheville. »
Cette fois, Trosty tourna la tête juste le temps d’apercevoir Tierria baissant son arc. Son père lui jeta un regard puis lui dit d’un ton sec :
-« Viens, on continue. »
À ces mots, il tourna la tête et se mit en marche précédé de Fried. Tierra vérifia d’abord que Le jeune garçon pouvait se relever, puis partis à la suite des hommes. Trosty, lentement et péniblement, se mit en appui sur ses deux pieds. Encore chancelant, il se mit à marcher en espérant que cette journée se termine le plus rapidement possible.


Chapitre 3 : L’attaque des ténèbres

Beaucoup de temps c’était écoulé, la journée avait été très longue, mais celle-ci touchait à sa fin. Le soleil était à son crépuscule, et, déjà, la chaleur avait nettement diminuée. Trosty pouvait à peine tenir debout, il avait reçu de nombreuse blessures de toute part et les potions avait de moins en moins d’effet. Le problème n’était pas du à la gravité des blessures physique, mais à celle de l’épuisement mental. Trosty était à bout, son père lui jeta un regard et dit :
-« Nous en faisons un dernier aujourd’hui. »
Trosty, à ces mots, fut empli d’espoir : plus qu’un et son calvaire toucherai à sa fin. Son père fit signe aux membres du groupe de le suivre et il passa entre les falaises pour déboucher sur plusieurs sortes de pont en bois qu’ils franchirent. Ils arrivèrent alors dans un endroit, entre les falaises, devant un temple qui, sans être imposant, était de taille respectable. Sans le moindre mot, son père lui montra son dernier ennemi du doigt. Il s’agissait d’une sorte de chauve-souris qui se trouvait non loin du temple. Fried lui expliqua le but de l’exercice qui était différent d’un simple affrontement. Cette fois, Fried invoquerait son esprit du vent, attaquerai le monstre et Trosty devrait faire en sorte de s’accaparer l’attention de celui-ci, chose peu facile lorsque le monstre ne sent pas ou peu de dégât de la part d’un si jeune guerrier. Cependant Trosty n’avait d’autre choix que de satisfaire les épreuves qu’on lui imposait et il le savait. Fried invoqua son esprit et le lança à l’assaut. Le monstre ne se fit pas prier pour contre-attaquer. C’était maintenant au tour de Trosty d’intervenir. Celui-ci s’avança tant bien que mal et frappa la chauve-souris à la tête. Malgré cela, et Trosty s’en doutait, la créature ne sourcilla pas et ne lui prêta aucune attention. Il enchaina donc les coups : un, puis deux, puis cinq, puis dix mais toujours rien. La créature continuait d’essayer de mordre l’esprit du vent. La journée était si proche d’être finie pour Trosty et pourtant cette maudite créature l’empêchait d’y mettre un terme en l’ignorant. Trosty senti grandir en lui un excès de colère et de frustration. Il ne pu s’empêcher de pousser un hurlement incroyable. Ce hurlement résonna sur toutes les falaises dans un vacarme grandissant. Une onde de choc traversa une dizaine de monstres alentours. C’est alors que ce qui devait arriver arriva, le monstre qui attaquait l’esprit du vent se détourna de sa cible première pour attaquer l’enfant, cependant, elle ne vint pas seule. Une, puis deux, puis trois chauve-souris vinrent à la seconde suivi des sept autres traversées par l’onde de choc qui les avaient perturbées.
-« Oh merde ! C’est pas vrai ! » Cria Jucléas.
Tierra resta sur place deux seconde et dans un souffle murmura :
-« Un cri de dérision de cette ampleur ? C’est impossible… »
Cependant un cri alarmé de Fried la ramena à la réalité :
-« Ne reste pas comme ça, contre attaque !! »
L’homme avait ramené son esprit de vent et avait déployé celui de la terre, jugeant qu’il était celui convenant le mieux à la situation. La rodeuse sortît ses flèches et tira sans attendre, tandis que le gladiateur maniait son énorme guisarme avec dextérité pour attirer l’attention des monstres qui se dirigeaient vers son fils. Pourtant, malgré les efforts de tous les Daevas, l’un des monstres passa entre les mailles du filet, il allait s’en prendre à Trosty. Celui-ci se détourna brusquement et commença à courir en direction du pont dans l’optique de fuir. Son souffle était haletant, son cœur battait plus vite qu’il n’avait jamais battu, il continua de courir en fermant les yeux il sentait le monstre s’approcher derrière lui, il n’était plus très loin. Trosty sentit le bois du pont sous ses jambes et, tandis que celui-ci tanguait, faillit perdre l’équilibre. Il rencontra subitement comme un mur qu’il prît tête la première, l’amplitude du choc le fit retomber en arrière sur les fesses. Il frotta vigoureusement son front rougit par la douleur, et se souvint alors du monstre qui le poursuivait. Il tourna la tête derrière lui rouvrit les yeux à la recherche de son agresseur. Il retrouva la créature étendue par terre une flèche plantée dans l’œil. C’est alors que Trosty entendit un rire. Un rire comme il n’en avait jamais entendu. Un rire à lui glacer le sang.
-« Il aurait été tellement dommage de laisser un monstre aussi faible manger de la chair élyséenne aussi fraîche. Il serait tellement plus amusant de moi-même m’en occuper ! »
Trosty ressenti un frisson alarmant et commença à tourner lentement la tête vers celui qui venait de dire ces quelques paroles. Cette rotation sembla durer une éternité. Non… C’est Trosty qui rendît cette rotation aussi longue, il avait l’impression que plus il serait lent, plus la chute serait lente à venir. Mais il n’en était rien. Son regard se posa sur les pieds de son agresseur : Il portait deux épaisses bottes noires qui remontait jusqu’en haut du mollet. Puis il leva la tête tout aussi lentement, terrifié, il découvrît alors une longue cape tout aussi noire portant d’étrange motifs qu’il n’avait jamais vu, et une tenue en cuir tendant vers le gris foncé qui semblait résistante. Puis se fut au tour du visage, une peau terne, un visage qui portait une expression cruelle, des yeux sombres, un nez mince, des cheveux noirs attachés en queue de cheval derrière sa tête, aucun doute possible pour Trosty qui n’en avait pourtant jamais vu. Un Asmodien. Cette fois Trosty sentit sa fin arriver il suait à grosses gouttes, ses membres tremblaient énormément malgré l’endolorissement qu’il sentait grandir. L’Asmodien banda son arc et lui tira une flèche au visage que Trosty esquiva par reflexe, mais pas assez vite… La flèche lui écorcha la moitié du visage. Un hurlement de douleur retenti et Trosty se tint le visage. Sa main était couverte de son sang. C’est alors que Trosty aperçu une énorme guisarme, qui lui était familière, se mettre entre son visage et celui de l’Asmodien.
-« Tu ne le touchera pas ! »
Son père avait un regard dur et décidé. Juste derrière lui, Tierra avait bandé son arc et Fried avait invoqué son esprit de feu. Ils étaient tous trois extrêmement essoufflés des efforts qu’ils avaient du fournir quelques secondes plus tôt. L’Asmodien eu un petit rire. Cependant, celui-ci alla en grandissant jusqu’à finir aux éclats la mâchoire bien ouverte le torse en arrière. Jucléas eu un regard surpris mais ne lâcha pas sa position de défense pour autant.
-« Et que comptez vous faire élyséens inférieur ? »
À ces mots, de très nombreux Asmodiens jaillir de derrière lui. Mais d’où venaient-ils tous ? On commençait à lire le doute sur le visage du gladiateur, doute partagé par ces amis.
-« Alors ? Qu’allez-vous faire ? »
En fermant les yeux et abaissant sa guisarme, Jucléas pris une profonde inspiration, et souffla aussi fort qu’il le put pour vider ses poumons. Ceci fait, il leva son bras gauche à hauteur de son épaule droite, avant de l’abaisser sur Trosty, projetant celui-ci dans le vide en dessous du pont. Ce sont les derniers instants qui restèrent en mémoire du jeune Élyséen. Une vive douleur à l’épaule, une sensation de chute dans le vide, la vue du pont qui s’éloigne de plus en plus… Et surtout… Un sourire illuminée et rassurant sur le visage de son père… Un visage que Trosty ne lui avait jamais vu… Un visage qui lui fit comprendre que même s’il ne semblait pas prendre soin de lui, il l’aimait plus que tout… Ce visage que l’on ne désire jamais voir sur quelqu’un que l’on aime… Un visage d’adieu… Puis Trosty sentit sa nuque frapper violement le sol avant le trou noir…



Chapitre 4 : Résolution



Trosty se réveilla soudainement. D’un bond, il releva la tête et se frotta les yeux. Un rêve… Oui cela ne pouvait qu’en être un, pourquoi tous ces évènements sans aucun sens se seraient-ils produit ? C’est alors qu’il sentit une brise lui caresser le visage, et une douleur aigue lui parcourir l’échine. Non… Cela ne pouvait pas être possible… Trosty observa autour de lui, il se trouvait dans un ravin et, quelques mètres au dessus de lui, se trouvait un pont qui ne lui était que trop familier. Un frisson le parcouru. Il toucha son visage mais ne sentit plus de sang, cependant, vu la quantité qui l’entourait, il était à prédire qu’il ait une belle cicatrice. Des larmes commencèrent à perler sur son visage mais il se ressaisit, s’accrochant à l’espoir que rien n’était perdu. Il leva la tête à la recherche d’endroit ou s’agripper sur la falaise qui lui faisait face. Il réussit finalement à en trouver et commença une lente ascension. Chaque souffle de vent menaçait de le faire tomber et sa douleur à la nuque ne facilitait en rien la situation. Pourtant, tant bien que mal, il réussit à se hisser au sommet de la falaise. Il ne vît rien. Pas la moindre manifestation de vie. Il traversa le pont, passa entre les falaises pour déboucher à l’endroit où il avait eu son dernier entraînement : devant le temple. Il n’y avait aucun monstre, tous avait sans doute fuit ou avait été exterminé. Le calme plat. Trosty eu une sensation de malaise. Il avança progressivement et vît quelqu’un appuyé contre l’une des colonnes du temple. Il avait les yeux fermés et semblait dormir paisiblement.
-« Fried ! »
Il devait être épuisé du combat qu’il avait mené. Trosty, heureux de voir un visage qu’il connaissait couru dans sa direction. Il arriva à sa hauteur, lui prît les épaules et commença à lui secouer doucement pour le réveiller. C’est alors qu’il aperçu la flèche planté dans son dos et que tous ses espoirs furent anéantis. Son sourire disparu et il comprit l’horrible vérité : il était mort. Un Deava qui mourrait était une chose des plus étrange mais Trosty ne cherchait pas à comprendre les détails, il était mort c’était un fait. Un vent de panique submergea Trosty. Il se précipita à l’intérieur du temple, où le nombre de monstre était aussi important qu’à l’extérieur. En passant par le premier couloir, il remarqua un effondrement de roches proches d’une porte. Mais ce n’est pas la chose qui le frappa : Une main fine d’élyséenne se dégageait d’entre les roches. Ce ne pouvait être que Tierra. Trosty devint presque fou, sa tristesse et son malaise n’allait qu’en augmentant mais son espoir ne voulait pas le quitter, du moins, avant qu’il ne rentre dans la salle suivante… Il pu y retrouver le cadavre d’un homme qu’il avait jadis haït, le cadavre d’un homme qui l’avait laissé indifférent, mais surtout le cadavre d’un homme qu’il avait appris à aimer… Trosty s’en approcha pas à pas. Il ne voulait pas apprendre la vérité de sa mort, sachant pourtant que celle-ci était inévitable. Il se pencha sur l’homme gisant au sol. Lui prit sa tête froide et finalement la reposa avant de hurler de frustration. Comment cela avait-il pu arriver ? C’était la faute de ces maudits Asmodiens ! C’est eux qui avaient tués son père ! Ils devaient payer ! Peu importe ce qu’il arriverait il se vengerait ! Non ! Non… Ce n’était pas uniquement la faute des Asmodiens. C’était aussi la sienne… C’est lui qui avait essoufflé son père et ses amis avant l’assaut. C’est lui qui avait mené les Asmodiens jusqu’à eux. Sans lui, les Deavas auraient pu faire un sort de retour. Et enfin, c’est à cause de sa faiblesse qu’il n’avait pas pu protéger celui qui lui était cher… Son regard s’assombrit, il partit à l’extérieur les jambes raides, il ne voulait plus voir le visage de son père comme ça. Il sortit du temple, traversa le pont, et, empli de désespoir, il se coucha sur le sable en regardant les étoiles. Cependant son regard était vide, les étoiles ne s’y reflétaient pas. Comment en était-on arrivé là ? Était-ce dû à ces années qu’il avait passé à étudier la magie plutôt que de s’entrainer aux armes ? Ou bien était-ce dû à l’absence de sa mère ? Peu importe ce qu’il en était, seul importait le résultat. Trosty ne pouvait supporter un tel poids. Mieux valait rester là, allonger, à se laisser mourir lentement… Trosty laissa tomber sa tête sur le côté. Il remarqua de ses yeux vides une petite touffe d’herbe qui poussait au milieu du sable. Une petite lueur s’alluma dans ses yeux jusque là éteint. Pourquoi une si petite touffe d’herbe se battait pour survivre ? Que pouvait-elle bien faire ? C’était un combat perdu d’avance. À quoi servait de s’entêter ? Tandis que Trosty se posait ces questions, la lueur dans ses yeux s’allumait de plus en plus. Il se tourna délicatement pour toucher l’herbe fraiche. C’est alors qu’il sentit ce qui semblait être un petit œuf. Il aurait pu s’agir de n’importe quel hasard, d’une pure coïncidence, pourtant, Trosty voyait les choses différemment.
-« Cette touffe d’herbe existe pour protéger cet œuf. C’est pour ça qu’elle se bât contre se désert entier. »
Trosty se redressa pour s’asseoir et regarder la touffe.
-« Tu as raison. Je ne peux pas abandonner comme ça. Je dois me battre pour protéger ce que je veux protéger, et peu importe si je ne sais pas encore de quoi il s’agit, je trouverai et mettrai ma vie en jeu qu’importe les conséquences ! »
Tout son désespoir s’éclipsa. Son père avait voulu l’entraîner, il n’avait pas le droit d’abandonner. Il se tourna vers le ciel. Il n’avait pas oublié sa tristesse et ce qui venait de se produire, mais avait décidé de le transformer en force et volonté dont il se servirait pour aller jusqu’au bout de ses idéaux.
Il entendit alors de nombreux bruit de pas derrière lui, il se releva et fit face instinctivement, après tout, les Asmodiens pouvaient encore être dans les parages. Au lieu de cela, il distingua trois Élyséens le visage blême, tenant sur leurs dos ce qui devait être deux compagnons, sans doute deux victimes à voir la pâleur de leurs teints. Un dernier élyséen, un peu plus loin, était vêtu de noir et était encapuchonné. C’est celui-là qui attirait le plus son attention. Il lui lança un regard méfiant, celui-ci, qui ne semblait pas l’avoir vu jusqu’alors, sans doute l’esprit ailleurs, le regarda à son tour. Leurs yeux se croisèrent. L’homme semblait avoir un regard profond et ténébreux mais, lorsqu’il vit Trosty, on aurait su y trouver du regret.
-« Suis nous jeune Daeva, nous te reconduirons jusqu’au camp. »
-« Excusez-moi mais… Vous devez faire erreur, je ne suis pas un Daeva… »
-« Tu l’es même si tu ne t’en rends pas encore compte. »
Trosty était intrigué mais l’homme ne lui laissa pas le temps d’attendre de réfléchir à ses mots, il le prît immédiatement sous sa cape. Ils traversèrent ensemble le désert, puis une fois au camp, il le laissa avec un adieu.
Les années qui suivirent furent sombre pour Trosty, il n’avait plus d’endroit où vivre. Ne parvenait pas à tuer des monstres et donc ne pouvait pas se faire d’argent pour manger. Il devait ramasser ce qu’il trouvait pour survivre, boire dans les lacs, etc… Après de nombreuses péripéties, il finit par arriver à Poéta. Son aventure prit un autre tournant, il devint mercenaire, appris de nombreuses techniques de guerrier. Puis il fit la connaissance de Pernos auprès duquel il devint un Daevas et dû faire un choix : La voie du Gladiateur et celle du Templier. Trosty savait que son père était un gladiateur et il était maintenant fier de lui, pourtant, Trosty n’était pas le même homme que son père et il suivait son propre chemin, celui de la protection. Il savait maintenant ce qu’il devait choisir : la voie du Templier.


Chapitre 5 : Ce qu’il devait protéger


Trosty était à Verteron lorsque son destin bascula pour la troisième et dernière fois. Des années c’étaient écoulées depuis le triste évènement qui l’avait touché par le passé. Trosty était tranquillement installé à une taverne Il était maintenant devenu un jeune templier qui possédait une épée et un bouclier. Il se reposait, il venait de combattre durement et pensait mériter un peu de repos. Il ne remarqua pas un homme encapuchonné qui se trouvait installé à une table non loin de lui. Soudain, un habitant de Verteron apparu dans la taverne. Il semblait paniqué.
-« Un crabe géant a perdu la raison ! Il se met à attaquer la citadelle sans aucune raison ! »
À peine eu-t-il fini que Trosty se précipita au dehors, sans remarquer que sa hâte avait interpellé l’homme encapuchonné. Lorsqu’il arriva à l’extérieur, il entendit des hurlements de terreurs et vit des personnes paniquées courir pour quitter la grand place. Il se précipita dans la direction contraire jusqu’à arriver à l’entrée de la citadelle. Là, il vit un énorme crabe qui secouait les pinces en tout sens, les soldats qui gardaient l’entrée semblaient essayer de le retenir tant bien que mal. Trosty ne se fit pas prier. Il courut vers lui et lui assena un grand coup d’épée. Dans son élan, il passa derrière celui-ci. Il vérifia que le crabe en avait bien après lui et se mit à courir à tout rompre le plus loin possible de la citadelle. Effectivement son opération était une réussite et le crabe semblait bien le suivre. Il restait toutefois un problème… Trosty n’avait pas du tout réfléchit à la suite des évènements. Il continua de courir jusqu’à arriver dos à la falaise. Là il se retrouva piégé entre plusieurs mètres de roches et un crabe enragée qui n’attendait que de le découper à l’aide de ses pinces. Trosty commença à se préparer à contre-attaquer. Pourtant on entendit une voix à peine plus loin derrière le crabe qui continuait de s’avancer.
-« Inferno ! »
Une pluie de météore s’abattit sur le crabe. Celui-ci en fut salement amoché mais pourtant, il trouva la force de se retourner. Là, il put voir un homme noir encapuchonné préparer un nouveau sort. Le crabe en colère se jeta sur son assaillant et lança un grand coup de pince.
-« Clong ! »
La pince venait de rencontrer le bouclier de Trosty qui, avec une vitesse surprenante, s’était interposé entre le sorcier et le monstre. Durant ce cours laps de temps, l’homme avait eu le temps de voir le regard du jeune templier, il n’avait plus aucun doute sur son identité. Trosty commença à plisser sous le poids de la pince. Ce qu’il ne put voir, lui qui était tourné vers le monstre, c’était le visage surpris du sorcier qui semblait se remémorer un évènement de son passé. Celui-ci, dans une parole accompagné d’un geste, lança un gigantesque sort de glace qui mis à bas le crabe.
Trosty lâcha un soupir de satisfaction et de soulagement. Il se tourna alors vers le sorcier, légèrement embarrassé.
-« Je… Merci… De m’avoir sauvé… »
-« Ce n’est rien, tu m’as sauvé en retour. »
Lui lâcha celui-ci avec un sourire.
-« Il n’en est rien, vous aviez votre bouclier, vous ne craignez rien. »
-« Ah… Tu l’as remarqué. »
Ils se regardèrent et eurent un petit rire.
-« Le moins qu’on puisse dire, c’est que tu as grandi. »
Lança l’homme en abaissant sa capuche, il avait des cheveux bleu qui lui tombait en une mèche à côté de l’œil, et un teint très pâle.
-« Comment ça ? »
Trosty se mit à réfléchir. L’homme, comprenant son désarroi, remis sa capuche et lui dit :
-« Regarde mes yeux, il y a des années tu les as déjà vus. »
Trosty s’exécuta et fixa les yeux sombres qui étaient tournés vers lui. Ce regard…
-« Impossible… Vous êtes… »
L’homme approuva d’un hochement de tête.
-« Je me nomme Furblos, sorcier des Héritiers. »
-« Furblos… Des Héritiers… ? »
-« C’est ça. Les Héritiers d’Aion. »
-« Qu’est-ce que c’est ? »
-« Il s’agit d’une légion au service d’Aion, ma légion. J’aurai aimé te recruter dés ton plus jeune âge, lorsque nous nous sommes rencontré pour la première fois, je voyais une lueur dans tes yeux qui me disait que tu serais un guerrier d’une grande valeur. Et cette lueur ne t’as pas quitté, et se justifie par tes actes, j’aimerai que tu nous rejoignes à présent. »
-« Dans ce cas, pourquoi ne pas m’avoir recruté auparavant ? »
Trosty repensait à toutes ces années où il avait tant souffert et en entendant ces mots, il ne pouvait s’empêcher d’en vouloir un peu au sorcier.
-« Les Héritiers sont morts le jour même de notre rencontre, nous avons perdu deux chers compagnons… »
La pointe de rancune de Trosty s’évapora en un instant, lui aussi avait perdu un être qui lui était précieux ce jour là. Il ne mentait pas et Trosty le savait, il avait été lui-même le témoin du retour de la légion avec les deux cadavres sur le dos.
-« En ce cas, je ne sais pas si vous l’avez remarquez, mais je ne suis qu’un templier tout ce qu’il y a de plus basique, je n’ai pas une puissance particulière… »
-« Tu fais erreur. »
Trosty avait beau chercher, il était un templier moyen, voir faible. Furblos approcha sa main des yeux de Trosty et pointa son iris.
-« Il est vrai que tu n’es pas le plus puissant des templiers, mais je peux le dire rien qu’en te voyant et rien qu’à la manière dont tu as réagi tout à l’heure, tu es l’un de ceux qui ont le plus de volonté et de courage. »
Trosty était flatté mais ne voulait pas donner de réponse hâtive.
-« Je… Je peux y réfléchir ? »
-« Tu réfléchira en chemin, de toute façon c’est une offre empoisonnée que je te fais là, puisqu’il me faut l’avis de notre général ». Envoya celui-ci avec un sourire.
Trosty lui lança un regard en biais, mais finalement obtempéra. Ils se dirigèrent alors vers Sanctum, traversèrent de nombreuses rues pour arriver devant les bureaux de la légion. Là, il fit entrer Trosty. Lorsqu’ils entrèrent, ils virent de nombreuses personnes. Furblos agrippa l’épaule du templier.
-« Laisse-moi faire les présentations : Là-bas, la personne qui porte un masque avec un bâton dans le dos n’est autre que Eldemon notre Aède. » Celui-ci lui fit un signe de tête. Pourquoi portait-t-il un masque ? Trosty se posait la question.
-« Dos au mur avec une masse et un bouclier tu as notre clerc : Liarya. » La jeune femme leva les yeux pour lancer un sourire.
-« La jeune fille proche de la vitre est la petite fille d’éth-… »
-« Latika ! » Répondit immédiatement celle-ci. Le sorcier eu un regard gêné.
-« Désolé, la force de l’habitude. Il s’agit de notre spiritualiste. »
Avant que Furblos ai le temps de continuer ses présentations, une des femmes avec des cheveux d’un rose, pour le moins éclatant, et la peau mate s’approcha de Trosty et lui tendit une main.
-« Moi c’est Yuukalia, une gladiatrice. Enchanté ! » Trosty était un peu embarrassé, ne sachant pas trop comment réagir, bredouilla un peu et lui tendit sa main qu’elle empoigna avec force avant de la secouer vigoureusement et de tourner le dos pour reculer de quelques pas. Furblos lui souffla :
-« Méfie-toi d’elle, plus excitée, c’est dur à trouver. »
Trosty lui lança un regard inquiet dont se délecta le sorcier heureux de la naïveté de son petit protégé.
-« Et enfin, assis à son bureau tu as… »
Une fois encore, le sorcier n’eu pas le temps de finir.
-« Morlun, humble gladiateur et général de la légion des héritiers. » Finit celui-ci en envoyant un grand sourire à Trosty.
-« Dites-moi, c’est que ça deviendrai presque une tendance de me couper la parole. »
-« En même temps, vu que tu parles pour ne rien dire. » lança Latika.
-« Je ne vois pas de quoi tu parles, tout sorcier qui se respecte ne gâche pas le moins du monde son temps de parole, c’est aussi pour cela que j’ai jugé inutile de présenter Yuukalia. »
-« Et voilà, c’est encore pour toi, pauvre Yuyu. »dit Liarya.
-« Je te jure ! Ils sont trop méchants ! » Répliqua la concernée.
-« Simplement réaliste. » envoya Eldemon.
Morlun commença à rire derrière son bureau. Trosty devait poser une question qui le démangeait.
-« Mais attendez… Votre général… C’est ce gamin ?! »
Tout le monde s’arrêta net de parler et se retournèrent vers lui. Trosty pensa qu’il aurait aimé être un assassin pour se mettre en mode furtif à cet instant précis. Pourtant après deux secondes sans la moindre parole, tous les membres présents éclatèrent de rire.
-« Et bien tu nous as dénichés un sacré personnage Furblos. »Dit Morlun en essuyant une larme.
-« Cependant te connaissant, il ne s’agit pas d’une personne comme les autres. Il est rare que tu recommandes quelqu’un. » Reprit celui-ci avec plus de sérieux.
-« Je suis sûr qu’il deviendra un précieux élément dans notre légion. » Confirma celui-ci. Morlun lui jeta un regard, comme pour le sonder.
-« Tu sais très bien que tu as toute ma confiance. Je vais donc parler au nom de la légion : Les Héritiers D’Aion. Trosty, jeune templier, acceptes-tu de nous rejoindre ? »
Trosty, bien que gêné par ses formalités, réfléchit quelques instants, ne se laissant pas aller par la poussé d’adrénaline de l’instant. Il avait le choix : la voie du templier solitaire ou celle du templier des LHDA. Cependant, il avait erré tant d’année dans la solitude, avait retrouvé son protecteur d’antan, et avait été accueilli avec tant de chaleur que son choix fut simple et sans regret.
-« S’il-vous plaît Morlun, laissez moi vous rejoindre. » Dit celui-ci, posant un genou au sol et inclinant la tête en guise de respect.
-« Allons, depuis quand doit-on vouvoyer les membres de sa famille ? » Demanda celui-ci en lui lançant un clin d’œil. Ces quelques mots représentèrent beaucoup pour Trosty. Il avait été seul si longtemps… Mais maintenant, il avait trouvé une famille, ce qu’il devait protéger. Il n’eu plus aucun doute sur ce qu’il serait par l’avenir, et n’eu pas la moindre pointe de remord en y pensant : il était devenu le ‘’Bouclier Éternel des LHDA’’.


FIN
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Personnage Trosty
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